ETS – Pôle Comptabilité Gestion
PRÉSENTATION DU PÔLE COMPTABILITÉ GESTION
Les métiers de la comptabilité et de la gestion vous intéressent ? Félicitations ! Vous avez choisi une branche porteuse (le secteur enregistrant le plus bas taux de chômage : 2 %), comme l’explique Philippe Ferrandis, responsable du pôle comptabilité/gestion à l’ETS.
En quoi consiste votre rôle de responsable du pôle comptabilité gestion?
Je me considère comme une sorte d’interface entre la direction et mes collègues, avec quelques responsabilités d’organisation. Par exemple, je suis en charge de l’organisation des partiels pour déterminer les heures de passages des étudiants, les dates des épreuves mais aussi pour centraliser l’information et tenir au courant mes collègues. J’initie également la planification de l’année suivante en faisant des propositions pour des matières en rapport avec les intervenants et la durée des cours, en concertation avec M.Orsel, le directeur.
Je sers également d’interface entre mes collègues et les étudiants en cas de difficulté. En fait, les étudiants ont encore beaucoup de références scolaires du lycée et me considèrent davantage comme un professeur principal.
Quelles sont les formations dispensées au sein du pôle Comptabilité Gestion ?
Au sein du pôle comptabilité gestion, nous formons les étudiants depuis l’obtention du bac jusqu’à la 5ème année. Le BTS Comptabilité Gestion (dit BTS CG) permet d’appréhender les bases de la profession. Si nos étudiants n’ont pas de mal à trouver de l’emploi après un BTS, nous leur préconisons de poursuivre leurs études au moins jusqu’au DCG (diplôme de comptabilité et de gestion)ou a qui permet d’élargir leur champ de compétences et d’aborder des métiers plus enrichissants que la saisie d’écritures à longueur de journée. Enfin, le DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion) permet d’approcher l’expertise comptable.
Quelles qualités faut-il avoir pour réussir dans le secteur ? Faut-il par exemple aimer les maths ?
Avoir une affinité pour les chiffres, ça aide bien sûr mais il n’est pas nécessaire d’être issu d’une filière scientifique pour réussir. Les autres ont aussi un rôle à jouer étant donné qu’on manipule certes beaucoup de chiffres mais on ne fait pas de calculs compliqués. J’ai par exemple eu l’occasion de former une actrice qui n’y entendait rien en matière de chiffres. Elle a pourtant fini major de sa promotion. Tout le monde a une chance de réussir à partir du moment où l’on manifeste la volonté d’apprendre et d’évoluer.
Les métiers de la comptabilité et la gestion ne font pas rêver les jeunes. Comment redorer leur image ?
On entend dire que les métiers de la comptabilité vont disparaître. Ils ont raison… en ce qui concerne le comptable « à la papa », ce vieux dégarni muni d’un couvre-manche pour ne pas abîmé sa chemise, enfermé dans ses certitudes. C’est aussi le cas de la saisie de données qui s’automatise de plus en plus. Pourtant, le comptable n’a jamais été autant au centre des entreprises. Son rôle ? Plus qu’établir des bilans et faire les déclarations de TVA, le comptable joue désormais un rôle d’interprète des chiffres pour les rendre compréhensible à ses collaborateurs et permettre les bonnes prises de décision. Ainsi, il n’est plus le mal nécessaire mais il devient source de valeur ajoutée et de rentabilité.
Cette tendance se reflète d’ailleurs dans les formations. Auparavant le programme du BTS se limitait à apprendre à faire des calculs justes et rapides. Aujourd’hui, les calculs sont devenus secondaires. Le comptable doit savoir communiquer et expliquer comment il obtient un résultat.
En quoi l’ETS est-elle une école différente des autres ?
Pour moi, l’ETS est un peu plus qu’une école pour plusieurs raisons. Il y a d’abord le cadre qui est très sympathique. Nous sommes dans un très bel hôtel particulier avec des boiseries aux murs et un superbe escalier. Nous sommes très loin des établissements scolaires habituels ! De plus, vous pourrez constater que les salles de classe sont relativement petites, ce qui reflète bien l’idée que l’ETS est une école à taille humaine. M. Orsel, le directeur, insiste d’ailleurs chaque année pour qu’il y ait en moyenne 25 apprenants par classe. C’est important pour que l’on puisse s’occuper pleinement de chacun d’entre eux.
